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Le tampon est la protection menstruelle la plus répandue avec la serviette hygiénique. Démocratisé dans les années 60 en France, il s’est fait une place de choix et est aujourd’hui utilisé par environ 20% des femmes réglées. Pourtant, il pose de sérieux doutes sanitaires puisque sa composition n’est pas du tout réglementée. En France comme en Europe, les protections menstruelles ne sont régies par aucune loi qui oblige la marque à partager la composition des protections. Un problème de taille quand on sait que de nombreuses femmes souffrent de problèmes vaginaux. Puisqu’aucune transparence n’existe, il est difficile pour les femmes de trouver des solutions à leurs problèmes ou d’identifier la cause. Face à ça, de nouvelles protections plus respectueuses voient le jour, avec des compositions transparentes. On peut citer les culottes menstruelles (quand la composition est connue), les cups menstruelles, ou plus récemment, les serviettes et tampons bio. Ce sont des protections identiques à celles que l’on connaît, sauf qu’ils sont composés de coton bio uniquement.
Le tampon reste une protection privilégiée de nombreuses femmes. Il peut y avoir plusieurs raisons.
Tout d’abord, l’habitude. Il est très compliqué de changer une habitude, de déconstruire une idée. Certaines femmes ont toujours utilisé des tampons et ne s’imaginent pas changer pour une autre (qui serait plus respectueuse).
Ensuite, la confiance. Malgré les témoignages de clientes, et les avis, beaucoup ne croient pas en l’efficacité de protections douces comme la culotte menstruelle. La cup, qui est une protection interne comme le tampon, fait peur à celles qui ne connaissent pas.
Le tampon reste une protection efficace, interne et qui suscite la confiance de celles qui en portent.
Le problème est la composition des tampons qui est très opaque et qui force ainsi les femmes à s’insérer un objet non identifié dans la partie la plus sensible de leur corps. C’est évidemment un problème.
En réaction à ces femmes qui veulent continuer de se protéger avec des tampons, et pour leur offrir une protection qui sera plus respectueuse de leur flore intime, certaines marques ont développé des tampons bio.
Fini les tampons faits en plastique avec un “toucher coton”, fini les tampons en coton recouvert d’une fine couche de plastique, fini les dérivés de pétrochimie qui irritent et provoquent des infections, fini les tampons encrés ou blanchis au chlore.
Les tampons bio sont composés à 100% de coton bio et absorbent autant que des tampons classiques.
Le tampon bio est plein d’avantages. Tout d’abord, il respecte votre corps et la planète en ne contenant aucun dérivé du plastique. Aussi, il y en a pour tout le monde !
Les tampons bio, en fonction des marques, sont disponibles pour tous les flux. On retrouve généralement des tampons pour :
Il est tout à fait déconseillé d’utiliser un tampon prévu pour un flux plus important que le vôtre dans le but de le garder plus longtemps.
Un tampon, bio ou non, doit se changer toutes les 6 heures maximum. Certaines femmes avec des flux très importants peuvent être amenées à le changer plus souvent pour éviter les fuites.
Ne dépassez pas 6 heures, c’est très mauvais de “stocker” du sang menstruel dans votre vagin et vous vous exposez au syndrome du choc toxique.
Vous vous doutez probablement de la réponse : c’est pour des raisons économiques.
Pour imiter la texture du coton, les industriels utilisent différentes fibres artificielles dérivées du plastique, qui coûte évidemment bien moins cher que le coton bio.
Cette matière naturelle, douce et absorbante est donc délaissée pour pouvoir produire au moins cher, et utiliser du budget pour le marketing et la publicité.
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